Comparaison entre un Camping et un Parc Résidentiel de Loisirs

Depuis des années, la France reste le 1er pays européen à proposer une offre de vacances aussi étoffée dans le secteur de l’Hôtellerie de Plein Air.  Avec 8083 campings et 200 Parcs Résidentiels de Loisirs (P.R.L), elle devance de loin ses voisins en capitalisant 896 174 emplacements.


Les campings et les P.R.L, bien que relativement semblables à première vue, connaissent des schémas d’organisation légèrement différents les uns des autres. 

Les différences entre un camping et un P.R.L

L’une des premières différences que l’on peut observer concerne le type de prestations d’hébergement proposé par chacun d’eux. Contrairement aux campings, les P.R.L sont essentiellement destinés à proposer des habitations légères de loisirs (type chalets) ou des résidences mobiles de loisirs (type Mobil homes).
En effet, les campings proposent également ces deux types d’hébergement, mais pas uniquement. Les vacanciers peuvent aussi partir en camping pour y planter la tente ou bien y stationner une caravane ou un camping-car. Autre différence que l'on peut constater, la superficie minimum d'une 
parcelle en camping et en P.R.L. Concernant la parcelle d'un P.R.L, celle-ci ne doit pas être inférieure à 200 m², alors que la parcelle d'un camping, elle, oscillent généralement entre 100 m² et 160 m². De plus, les parcelles de P.R.L ont tendance à être mieux isolées les unes par rapport aux autres que les parcelles présentes en camping.
 
Au sein des P.R.L, les propriétaires de Mobil homes peuvent également devenir propriétaires de la parcelle sur laquelle est installé le Mobil homes. Les prix moyens d’une parcelle de 200 m² varient, selon la région, entre 50 000 euros et 80 000 euros, auxquels il faudra ajouter le
prix du Mobil home. Cet achat va donner lieu à un acte notarié comme s’il s’agissait d’un achat de bien immobilier.

Les propriétaires de Mobil home, en P.R.L, ne sont pas redevables d'un loyer de parcelle, néanmoins ils doivent tout de même s’acquitter de petites charges mensuelles pour participer à l’entretien du parc telles que le salaire du gardien, la consommation d’eau et d’électricité dans les parties communes, l’assurance du domaine ou encore la taxe d’ordures ménagères.

En moyenne, cela coûtera entre 60 et 90 euros par mois.
 
Autre divergence entre les campings et les Parc Résidentiel de Loisirs, la durée d’ouverture des deux enceintes. Alors que les campings sont en moyenne ouverts de 6 à 9 mois par an, les P.R.L, quant à eux, sont ouverts en non-stop c'est-à-dire 365 jours par an.

La raison à cela provient du fait que la grande majorité des propriétaires de Mobil home en Parc Résidentiel de Loisirs sont à la fois propriétaires du Mobil home mais aussi propriétaires de la parcelle sur lequel est posé ce dernier. 

Par conséquent, les terrains en P.R.L font l'objet d'une exploitation permanente alors que les terrains de campings, eux, ne peuvent faire l'objet que d'une exploitation saisonnière.  
Comparaison entre un camping et un parc résidentiel de loisirs

Les points communs entre un camping et un P.R.L

Si les campings et les P.R.L possèdent des différences, ils présentent aussi quelques similitudes.

Pour commencer, les services et les prestations de loisirs qui sont proposés aux occupants des lieux sont relativement semblables. En effet, vous pouvez dans les deux cas, retrouver des piscines, des aires de jeux, des bâtiments sanitaires et aussi des services para-hôteliers.
 
De plus, les campings et les Parcs Résidentiels de Loisirs se rejoignent également en ce qui concerne la mise en place d'un réglement intérieur afin de favoriser un comportement décent et une entente cordiale entre tous les utilisateurs des lieux (qu'il s'agisse de vacanciers ou de propriétaires).

Enfin, les Mobil homes posés sur une parcelle de camping ou les Mobil homes installés sur une parcelle de P.R.L ne sont
assujettis ni à la taxe foncière, ni à la taxe d’habitation, ni aux taxes d'urbanisme. En effet, à partir du moment où un Mobil home conserve ses critères de mobilité, celui-ci n'est pas sujet à ce genre de taxes, qu'il se trouve  en camping ou dans un P.R.L.

En revanche, la seule taxe dont les propriétaires de Mobil home en camping ou en P.R.L seront redevables concerne la taxe de séjour.
Cette dernière est une taxe communale qui est directement récoltée par les communes françaises afin de financer leurs investissements liés au tourisme.

En ce qui concerne les habitations légères de loisirs (de type chalet), elles n'en sont pas exonérées car tout comme les maisons et appartements, elles possèdent des critères d’immobilité et rentrent donc dans la catégorie de biens immeubles.